Les défis, impacts et enjeux actuels sur le marché de l'immobilier

Les défis actuels de l’immobilier

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Entre les enjeux environnementaux et climatiques, les transformations digitales ou encore les phénomènes de métropolisation, l’immobilier a dû se réinventer. Le marché de l’immobilier fait face à de nombreux défis, et il faut trouver les solutions adéquates afin de s’adapter. L’immobilier de demain, en effet, doit être en mesure d’appréhender les évolutions majeures des modes de vie ainsi que de consommation. Bâtiment hybride, économe en énergie, convertible et connecté, ce secteur se doit d’être flexible, mais aussi polyvalent. Et pour cause ! La manière de concevoir, de construire, d’aménager des logements ou même d’échanger est bien loin d’être la même qu’il y a 15 ans. Découvrez quels sont les défis actuels de l’immobilier.

L’immobilier et le digital

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Le premier défi auquel fait face l’immobilier est, sans aucun doute, digital. À l’ère de la numérisation, le secteur de l’immobilier doit se mettre à jour afin de répondre aux nouvelles attentes des propriétaires et des locataires. Au XXIe siècle, les utilisateurs peuvent quasiment tout faire de chez eux, par le biais d’Internet, sans avoir à se déplacer. Ils ont ces mêmes attentes pour tout ce qui touche de près ou de loin à l’immobilier. Les professionnels de l’immobilier doivent donc innover, et faire confiance au digital pour promouvoir leurs projets immobiliers, renforcer leur présence sur le Web ainsi que travailler avec les locataires et les propriétaires. 

Immobilier et digital vont aujourd’hui de pair : les nouvelles technologies arrivent en masse dans le milieu de l’immobilier (proptech). Visites virtuelles, transactions en ligne, personnalisation des habitations, les process doivent être revus et se moderniser. Le secteur connaît une ubérisation et les utilisateurs sont en demande constante d’innovation et de nouveaux usages.

La préservation de l’environnement et les enjeux climatiques

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La question de la préservation de l’environnement et des enjeux climatiques qui sont liés concernent également le secteur de l’immobilier. Et pour cause ! Face aux perturbations climatiques, l’État durcit son engagement de sorte à œuvrer pour la protection environnementale. L’un des défis actuels de l’immobilier est donc de travailler en ce sens. 

Place aux bâtiments durables, qui limitent leurs impacts. Pour les constructions, il convient d’opter pour des matériaux durables, produits localement et issus de ressources renouvelables. Idéalement, leur durée de vie doit être optimisée et ils doivent être recyclables. Les habitations doivent pouvoir évoluer dans le temps, à la fois au niveau de leurs usages et de leurs équipements. Un bâtiment durable aujourd’hui doit également l’être dans 50 ans. Les logements bigénérationnels, qui permettent aux familles de s’agrandir aisément et sans avoir à déménager constamment, sont également largement plébiscités. 

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Développer l’immobilier durable, c’est aussi lutter contre les activités polluantes et énergivores, et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans cette optique, la responsabilité des entreprises de l’immobilier entre également en jeu. Il convient donc de développer des stratégies qui intègrent ces nouveaux enjeux environnementaux. 

L’apparition de nouveaux besoins

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La génération Y, ou les milléniaux, comme on l’appelle plus fréquemment, arrive progressivement sur le marché de l’immobilier, et avec eux, des besoins nouveaux. Ces derniers ont, en l’occurrence, des attentes bien différentes, notamment en matière d’aménagement. Ces nouvelles demandes concernent, par exemple, l’agrandissement de certains espaces qui, à l’époque, étaient relégués au second plan. C’est le cas notamment du dressing ou même de la cuisine, qui devient une véritable pièce de vie. Les demeures récentes doivent donc être capables de répondre à ces demandes, et de proposer des solutions innovantes même aux attentes particulières.

Les modes de vie évoluent, et les logements doivent s’adapter à leurs occupants. L’habitation de demain se veut modulable, versatile, connectée (avec la domotique, par exemple), mais aussi économe. 

La fuite croissante des grandes villes

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À l’heure actuelle, les citadins quittent les métropoles au profit de leurs périphéries. La fuite des grandes villes est, en effet, un phénomène qui s’est amplifié avec la récente crise sanitaire Covid-19. Certes, les prix de l’immobilier sont souvent plus faibles en dehors des grandes métropoles. Cet exode, toutefois, est également en lien direct avec les changements de mode de vie des Français. L’arrivée du télétravail, par exemple, détourne les ménages des grandes zones urbaines. Ces derniers résident davantage dans les banlieues ou les villages à taille humaine. Les foyers veulent plus de confort et se reconnecter à la nature. La démocratisation du travail à la maison appuie également cette fuite des centres-villes. Les locataires, ainsi que les propriétaires, ont besoin de plus d’espace, d’avoir un jardin et de la tranquillité.

Par ailleurs, la proximité avec les magasins est de moins en moins nécessaire. Le développement des services digitaux permet aux habitants de moins sortir de chez eux et de se faire livrer différents produits. Dans ce contexte, les citadins sont de plus en plus enclins à investir et s’installer en dehors des grandes métropoles.

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L’impact des données macroéconomiques sur le marché immobilier

Enfin, les données macroéconomiques influent également sur le marché immobilier. Nous pourrions notamment illustrer nos propos en évoquant le fait que l’âge moyen au cours duquel les jeunes quittent le nid parental augmente constamment.

Selon l’INSEE, près de 50 % des jeunes âgés de 18 à 29 ans résident toujours chez leurs parents. L’allonge des études ainsi que le chômage sont les principales raisons qui justifient ce phénomène Tanguy. S’il est vrai que les jeunes rêvent d’indépendance, la difficulté de trouver un emploi stable les contraint à rester plus longtemps au sein du foyer familial.

Certes, le pouvoir d’achat immobilier connaît un regain, mais les Français n’investissent dans leur premier bien que lorsqu’ils sont plus âgés.

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